Boostées par les nouvelles technologies informatiques et l’intelligence artificielle et par la surenchère sécuritaire, la cyber-surveillance et la technopolice s’installent dans nos villes et notre quotidien. Depuis ces dernières années, la surveillance numérique gagne du terrain sur les libertés publiques et individuelles. On peut citer par exemple la surveillance numérique des examens à distance dans certains établissements de l’enseignement supérieur (Caen, Sorbonne Université) ou encore plus récemment, le scandale de Cyber-espionnage Pégasus révélée par l’enquête des 80 journalistes du consortium d’investigation. Les choses ne vont pas aller en s’arrangeant à l’approche des JO. Bien qu’elle ne figure pas au programme des JO 2024, la Technopolice, ses caméras « intelligentes » et ses algorithmes de traitement automatisés seront bien au rendez-vous. Un budget de 8 M€ vient d’être attribué à 4 entreprises (Wintics, Videtic, Orange Business & Chapsvision) par le Ministère de l’Intérieur.

Nous recevrons Noémie Levain de la Quadrature du Net pour évoquer ces deux thèmes sur lesquels la Quadrature s’est mobilisée. Rendez-vous le Jeudi 25 janvier à 19h30 à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 18^e arrondissement (15, passage ramey, 75018).