Elle ne sera interprétée qu’une seule fois, alors il faudra en profiter ! Pour les 25 ans d’Attac, a compagnie NAJE accueille une trentaine de militant·es d’Attac sur sa scène pour une pièce écrite spécialement pour fêter de le quart de siècle d’Attac.
Pendant deux jours, des membres de l’association ont réfléchi à ce qu’ils et elles voulaient exposer sur scène et des experts fiscaux ont participé à travers une note. Jean-Paul est passé à l’écriture de cette pièce de « théâtre journal », qui a pour ambition d’informer son public. On verra donc notamment dans le premier acte, le roi Macron et ses sous-fifres mis à nu.

Les discours politiques seront confrontés à la réalité. « Informer sur l’actualité, ici, c’est aller à l’encontre des discours qu’ils nous assènent. Par exemple quand Macron dit qu’il suffit de traverser la rue pour trouver un travail, on va montrer ce que c’est, vraiment, de chercher un travail. Le texte vient souligner que tout cela, c’est un choix politique », explique Fabienne, qui met en scène la pièce avec Jean-Paul. C’est le vrai visage des politiques qui sera donc dévoilé. Cynisme, mépris et violence, à l’image de l’actualité.

« Mais on pourrait avoir un autre système, plus égalitaire... De quoi on rêve ? » complète Fabienne. L’utopie, ou plutôt sa recherche, arrive donc dans le deuxième acte. Celui de la réflexion de nos futurs désirables, Et ce n’est pas une mince affaire ! « L’utopie, c’est pas les bisounours ! Il faut la tenir à bras le corps, des forces contre révolutionnaires vont lutter longtemps ! », rappelle Jean-Paul aux comédiennes alors qu’elles répètent une scène opposant un banquier « gentil » et un agriculteur de la FNSEA. Une scène à la tournure complètement inattendue dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Aussi inattendu que la titre de la pièce, qui vous donne un avant goût de l’émouvante dernière scène qui évoquera notre rapport au changement du monde animal et végétal.

Ce spectacle ne fait pas peur, il vient donner envie et nous parler concrètement. Le cœur d’Attac, c’est la justice fiscale, cette pièce la rend plus tangible, poétique et même drôle. Attendez de nous voir dissoudre le Medef ! D’autres thèmes viendront faire exploser la colère sur scène. Fabienne aime en particulier ce moment de solidarité où, une personne fait fuir, en chantant, le harceleur d’une femme au sein d’une entreprise.

Mais les baleines arrivent !